Le 16 février, la sénatrice Chantal Deseyne (LR, Eure-et-Loir) s’est faite l’écho des inquiétudes formulées par les esthéticiennes diplômées. L’article 123 de la loi n° 2016-41 de modernisation du système de santé précise la définition de la profession de masseur-kinésithérapeute et de son exercice illégal. Indiquant que kinésithérapeutes et masseurs de bien-être peuvent pratiquer des massages tandis que les esthéticiennes se cantonnent au modelage, elle rappelle que ces dernières bénéficient, dans ce domaine, de centaines d’heures d’enseignement alors que « la formation des masseurs de bienêtre ne semble durer que quelques heures, et n’est pour l’instant pas reconnue par l’État ». Elle souhaite savoir quelles mesures le Gouvernement entend mettre en œuvre pour réglementer la pratique des massages de bien-être au regard de l’exigence de qualification des esthéticiennes et des masseurs-kinésithérapeutes.
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