Le sénateur PS gersois Franck Montaugé a questionné, le 19 janvier dernier, la secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire sur l’utilisation de la lumière pulsée à des fins d’épilation. En effet, cette pratique se développe dans les salons à des fins esthétiques. Or l’arrêté du 6 janvier 1962 réserve la pratique de l’épilation (en dehors de la pince ou de la crème) aux seuls titulaires d’un diplôme de docteur en médecine. Il souhaite savoir si les récents travaux conduits par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), visant à évaluer les risques d’une modification réglementaire, ont abouti et s’ils concluent à la possibilité, pour les esthéticiennes, de proposer légalement à leurs clients la technique d’épilation à la lumière pulsée avec, en contrepartie, l’obligation d’acquérir les connaissances nécessaires à son usage dans le cadre de leur formation professionnelle.
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