Depuis 40 ans, le temps de sommeil s’est réduit de 1h30 selon Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. Paru dans La lettre de la nutrition des thermes de Brides-les-Bains en août 2016, la contribution du spécialiste revient sur le manque de sommeil et la prise de poids. Il y indique que ce sont non seulement les changements horaires mais aussi les écrans de télévision, des smartphones et des tablettes qui participent activement au déséquilibre des rythmes circadiens. En effet, ce manque accru de sommeil, se traduit par une hausse de la ghréline, une hormone qui augmente l’appétit, et une réduction de la leptine, responsable de la satiété. Favorisant ainsi la prise alimentaire, bien souvent inadaptée par son excès ou par sa fréquence, l’individu fatigué modère sa pratique d’une activité physique. Certaines études auraient permis d’établir un lien entre un manque de sommeil et les risques de déclarer un diabète de type 2.