Le député Paul Molac a appelé l’attention sur la nécessité de reconnaître comme médecine, la pratique de l’étiopathie. Cette discipline est une thérapie manuelle, proche de l’ostéopathie, qui recherche les causes d’un problème de santé et vise à les supprimer en agissant sur elles. Les étiopathes consacrent six années d’études dans l’une des quatre facultés françaises dédiées (Toulouse, Lyon, Rennes et Paris). Par arrêté du 3 février 2009, le ministère a créé un groupe d’appui sur les pratiques non conventionnelles, chargé d’évaluer celles ayant un avenir prometteur et celles étant potentiellement dangereuses, au moyen d’études menées par l’INSERM, la Haute Autorité de Santé ou des sociétés savantes. Il souhaite savoir quand les conclusions de ces démarches seront rendues et la pratique de l’étiopathie inscrite dans le système de santé.
© Assemblée nationale