Algérie : relancer le thermalisme
Quinze projets de création de stations thermales privées ont été dévoilés le 26 juin dernier par la ministre du Tourisme et de l’Artisanat algérien, Nouria Yamina Zerhouni. Le conseil de participation de l’État a également débloqué 12 Md de dinars algériens (112,307 M€) dans le cadre de la réhabilitation et de la modernisation de structures existantes, à savoir huit stations thermales et un centre de thalassothérapie. Une étude a également été lancée en avril 2014 pour réaliser une cartographie thermale de l’Algérie et pour œuvrer à la préservation de ce patrimoine, tout en continuant à l’exploiter. La ministre a également fait savoir que 22 wilayas (provinces, NDLR) ont fait l’objet depuis 2005 de relevés relatifs à l’aménagement de projets thermaux. Un montant de 1 160 M de dinars algériens (10 836,08 €) a été alloué pour la conduite de cette opération.
Le spa qui polluait le fleuve
Depuis cinq ans, le Strom Spa nordique de L’Île-des-Sœurs (Montréal, Canada) déverse, sans le savoir, tous ses déchets dans des bassins reliés au fleuve Saint-Laurent. L’arrondissement de Verdun, dont dépend l’île, a découvert à la fin du mois de juillet 2014 que l’entreprise Pomerleau, responsable de la construction, avait raccordé en 2009 les tuyaux de l’établissement aux égouts pluviaux plutôt qu’aux égouts sanitaires. Ce déversement a entrainé la pollution de plusieurs bassins, provoquant ainsi l’apparition d’algues créant des émanations de gaz incommodants pour les résidents du voisinage. Une enquête a été demandée par le maire de l’arrondissement afin de déterminer quel responsable devra s’acquitter de la facture des dégâts. C’est à ce jour le spa qui est incriminé.
Tunisie : une norme ISO pour la thalassothérapie
La norme ISO 17680, intitulée « Guide de bonnes pratiques en thalassothérapie » sera appliquée à partir du mois d’octobre 2014 en Tunisie. Relevant de l’organisation internationale de standardisation 228, elle a été élaborée suivant un enjeu harmonique appliqué à une démarche qualité. Surnommée les « 5 M », elle concerne l’infrastructure, les équipements, le facteur humain, les bonnes pratiques ainsi que les matières premières. En ce qui concerne l’utilisation de produits naturels, la norme précise que l’eau de mer doit être mise à l’abri des altérations physiques, chimiques et microbiologiques, qu’aucun traitement physique ou chimique susceptible de détériorer son état naturel n’est autorisé et que l’établissement doit veiller à la conservation des caractéristiques spécifiques de la boue propre et de ses éléments constitutifs. Pour s’y tenir, le centre doit ainsi définir des protocoles de suivi de la qualité du produit au cours de sa préparation, de sa distribution, etc.