La Commission du Parlement européen pour l’environnement, la santé publique et la sécurité alimentaire(ENVI) a voté, le 24 janvier dernier, un projet de résolution sur la protection de la santé publique contre les produits chimiques perturbateurs endocriniens (PE). Des propositions sur le renforcement des textes réglementaires européens et sur la façon dont la science doit être utilisée dans l’évaluation des dangers et des risques y sont émises. Des travaux scientifiques associent l’exposition à ces produits chimiques, en particulier dans l’utérus et pendant les premiers mois de vie, à une large variété de troubles sanitaires : anomalies génitales chez les garçons, puberté précoce chez les filles, infertilité, obésité, diabète, cancers hormonodépendants et autres maladies chroniques.