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Société

Thalassothérapie : question sans réponse

Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée (UMP), avait attiré l’attention du ministre des Sports, en janvier 2012, sur les difficultés rencontrées par les établissements d’activités aquatiques en raison de l’application du décret n° 91-365 du 15 avril1991. En effet, la réglementation ne distingue pas aujourd’hui les activités de gymnastique aquatique (en faible profondeur) et la natation (bassin de forte profondeur) et impose un encadrement identique impliquant le recours à un personnel doublement qualifié- brevet d’État métiers de la forme (BEMF) et brevet d’État d’éducateur sportif option activités de la natation (BEESAN) – pour encadrer la gymnastique aquatique.

Soucieux de se mettre en conformité avec la réglementation, de nombreux centres proposant des activités de thalassothérapie mettent en place des procédures de recrutement mais se heurtent à un manque significatif de personnel doublement qualifié. Sans modification de la réglementation en vigueur, le sénateur envisage que cela puisse entrainer la cession d’activités pour certains de ces établissements. C’est la raison pour laquelle il demandait à ce que des solutions alternatives lui soient indiquées pour faire face à cette problématique. À ce jour, la question, restée sans réponse, est devenue caduque.

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