Devançant l’entrée en vigueur de la convention internationale BMW pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires prévue en 2015, l’armateur Marfret choisit de tester le procédé Bio-Sea.
Mis au point par la société héraultaise Bio-UV, spécialiste du traitement des eaux de piscines et de spas, Bio-Sea est un système embarqué comprenant une filtration mécanique fine suivie d’un traitement UV. Le procédé peut s’adapter à des débits allant de 100 à plus de 2 000 m3/heure. Le marché représente plus de 40 000 navires à équiper dans le monde pour une valeur de l’ordre de 10 milliards d’euros. Bio-UV a investi 3 millions d’euros en deux ans avec le soutien d’Oséo, du FEDER et de la Région Languedoc-Roussillon. L’IFREMER et les universités de Montpellier et d’Aix en Provence participent aux travaux. L’objectif de Benoît Gillmann, fondateur et dirigeant de Bio-UV, est de prendre 1 à 2 % du marché en 7 ans pour tripler son chiffre d’affaires actuel d’ici trois ans.