La nouvelle classification hôtelière est entrée en vigueur le 23 juillet dernier. Voulu par les professionnels et élaboré en 2008, ce nouveau procédé impose aux hôteliers de répondre à240 critères aussi bien quantitatifs que qualitatifs pour conserver leurs étoiles et d’être contrôlés tous les cinq ans. « À terme, estime Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l’Umih, le principal syndicat hôtelier, il y aura autant d’hôtels dans le nouveau que dans l’ancien classement. Notamment parce que les Comités régionaux du tourisme (CRT) vont référencer différemment les hôtels classés et les non-classés ou parce que seuls les hôtels classés vont pouvoir bénéficier d’aide d’Oséo », la banque publique de soutien aux PME. Mais celui-ci ne fait pas l’unanimité chez les professionnels puisqu’un établissement sur deux n’y a pas encore adhéré. Cela est « insuffisant » pour la ministre duTourisme, Sylvia Pinel, qui va engager dès la rentrée parlementaire une réflexion visant à « identifier les points de difficultés» et à « améliorer le dispositif ». source : AFP